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Fukushima, terre de cerisier - Théâtre

d'après Fukushima, récit d'un désastre de Michaël Ferrier, publié aux Editions Gallimard

Mise en scène
Brigitte Mounier 

Chorégraphie
Antonia Vitti

Avec
Brigitte Mounier

Création Lumière, Construction
Nicolas Bignan

Murs des cerisiers
Karine Bracq

Costume:
réalisation : Camille Bigo, conception originale de Dimitri La Sade

Remerciements particuliers à Stan Heaulme et au Club de plongée de Dunkerque

Production
Compagnie des Mers du Nord // Ville de Grande-Synthe
La compagnie des Mers du Nord est en résidence dans la Ville de Grande-Synthe.
Avec l’aide du Conseil regional Nord Pas de Calais et du Conseil général du Nord 
Durée du spectacle : 1h15

EXTRAIT

Cela fait quatre-vingt millions d’années que ces plaques se frictionnent. Aujourd’hui, ce vieux conflit s’est réveillé.
Les répliques s’enchainent à une cadence folle. La terre tremble. La terre tremble.
Le vendredi 11 mars : 78 séismes.
Le samedi 12 : 148 séïsmes ; Le dimanche 13 : 117 seïsmes ; je décide de noter l’heure et la magnitude des répliques : 8h51 : M.5, 9h32 : M.4,9, 10h42 : M.5,2, 20h37 : M.6 . J’ai l’impression de donner des notes à un concours de patinage artistique.
Paul Claudel, lui, trouve pour le dire les mots justes et l’image exacte : « A tout moment, à midi, au théâtre, pendant le repas, la main mystérieuse intervient. Elle saisit le Japon au collet, elle lui rappelle qu’elle est là.»
Ici, en une semaine, on en est à plus de quatre cents répliques. Un tremblement de terre magnitude 5 minimum toutes les dix-sept minutes…Et c’est dans ce pays, qu’on a construit 54 réacteurs nucléaires.

PRESSE

« J’ai eu un coup de foudre pour un texte sublime. » Telle fut la rencontre de Brigitte Mounier avec le roman de Michaël Ferrier, Fukushima, récit d’un désastre. Présenté en avant-première lors du Manifeste en juillet dernier, le spectacle, créé par la Compagnie des Mers du Nord et coproduit par la Ville, a reçu un accueil ovationné du public. Il faut l’admettre, sa prestation scénique relève tout simplement de la performance. L’actrice, seule sur scène, se bat contre les éléments plus d’une heure durant, sur les planches ou en immersion dans un aquarium.
Entre poésie et investigation, le texte nous plonge au cÅ“ur du drame de Fukushima, le tsunami, la catastrophe nucléaire qui s’ensuit, et donne à entendre les témoignages des rescapés et des travailleurs de la centrale pour comprendre les causes du désastre. 
Si le spectacle nous tient en haleine, il pose aussi une réelle réflexion, qui trouve toute légitimité sur notre territoire : « Et si ça arrivait chez nous ? Sans exaspérer les peurs, mon intention est de s’interroger sur cette obstination de l’Homme à provoquer le désastre ». 
Agnès Godefroid / GS Mag

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